Ils représentent des militaires, mais aussi d'autres
personnages (pompier, marin, peintre, ..)
en galante compagnie.
La plupart du temps, ils sont sans lien avec le texte des
chansons, hormis "La leçon
de bécane".
Certains tiennent sur une page entière voire sur 2 pages côte à côte.
Dessinés à la plume, ils sont coloriés en 4 couleurs :
rouge magenta,
bleu, jaune et noir.
Le rouge est indispensable pour le fameux pantalon des militaires,
bien trop
voyants jusqu'en 1914 à cause de leur couleur "rouge garance"
Les couleurs à l'eau ressemblent à de l'encre diluée, étalée au pinceau
ou au doigt ??
Peu de crayons de couleur.
Contrairement aux chansons, la provenance des dessins,
certainement copiés ou décalqués, m'est inconnue. Une seule exception,
le
dessin "une leçon
de bécane à Robinson" en partie décalquée depuis un
grand journal dépliant de 1907 vendu par colportage sous le titre "CHANSONS des
CONCERTS de PARIS" document qui comporte en outre le texte de
17 chansons de ce
cahier (voir ci dessous rubrique SPORT)
A la belle époque, les femmes aisées
portent une robe
pour chaque occasion :
robe de jour, de visite, d’après-midi, du soir, vêtement de
voyage, habit de bain..…
Avec force dentelles, volants,
broderies orientales ...etc…
La chaussure la plus répandue est la bottine fermée par des
petits boutons.
Les chapeaux sont parfois extravagants, ils peuvent
atteindre plus de 40 cm d'envergure et devenir très lourds, qu'ils
soient
à tulle, à fleurs, à nœuds, à faux fruits, à plumes et même à oiseaux
entiers !
Les femmes portent des corsets
véritables carcans qui limitent les mouvements, paralysent les muscles,
compriment les organes, voire même, les déplacent !
Après le corset dit "cambré devant" ou
"cuillère" qui donne une silhouette en"sablier"
(à la taille de guêpe)
succède au début du XXème, le corset dit "droit-devant"
qui donne aux femmes une silhouette
en "S"
typique de la belle époque
(poitrine pigeonnante et fesses en arrière). ..
Vêtues de robes, les femmes montent à cheval en amazone.
La pratique de la bicyclette
et le port de la
culotte « zouave »
ou bloomer
(compromis entre la jupe et le pantalon ) qui se démocratise
vers 1880,
participent à
l’émancipation
de la
femme.
Si vous avez une idée de la provenance des dessins (almanach, journal ...)
n'hésitez pas à me faire partager vos connaissances.
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contact : d.gil.malletdany@gmail.com (pour m'écrire supprimez les 4 lettres dany dans cette adresse)